Top 10 des polygames africains célèbres
C’est un lieu commun de dire que les africains sont polygames. Pourtant, ici aussi, les polygames hors paires sont célèbres et célébrés.
En Afrique, la polygamie est autorisée soit en vertu du droit coutumier, soit en vertu de la charia (lois religieuses musulmanes). Jusqu’à une époque récente, les familles monogamiques étaient l’exception qui confirmait la règle.
Pourtant à partir de trois épouses ici aussi, la réputation du polygame devient remarquable et il devient une référence en la matière.
A travers le continent, ces identités remarquables sont célébrées et la palme d’or de ce curieux challenge revient incontestablement au kényan Acentus Akuku, alias « Danger ».
Très bel homme, charmeur et bon gestionnaire, il avait tout pour réussir dans ce créneau. Son « odyssée polygame » avait commencé par un premier mariage en 1939. Il avait alors 23 ans et, au cours de son existence, il a renouvelé cet acte 130 fois, eut près de 300 enfants et divorça de 85 de ses épouses, pour la simple et bonne raison qu’elles avaient été infidèles.
« Je ne peux pas tolérer de leur part une conduite à risque, c’est ma vie qu’elles mettent en péril !, affirmait-il très sérieusement. En temps de sida, je me dois d’être très strict sur le comportement de chacune ».
A vous de juger…
Joséphine, sa dernière femme, épousée en 1997 alors qu’il avait 81 ans, était, elle, âgée de 18 ans ! Pour Joséphine : »Il était bien meilleur mari que les autres jeunes hommes qui semblent forts mais ne sont en fait que des drogués. »
Véritable légende, il était écouté, consulté et respecté et sa réputation dépassait les frontières de son Kenya natal. Il est mort le 02 OCTOBRE 2010 à 94 ans.
Sur la deuxième marche de ce challenge, on trouve le roi Sobhuza II de Swaziland qui represente ici les monarques et patriarches africains mariés à un nombre indéfiniment élevé de femmes.
Il fut chef suprême (1921-1968) puis premier roi du Swaziland (1968-1982). Il entretint la pratique tribale de la polygamie. D’après le Swaziland National Trust Commission, il se maria à 70 reprises et eut 210 enfants (une trentaine morts en bas-âge) entre 1920 et 1970. Environ une centaine de ses enfants étaient encore vivants en juillet 2000.
Sur la troisième marche du podium saluons le géant du saxophone nigérian Fela Ransom Kuti.
Après plusieurs démêlés avec la police de son pays, il s’exila au Ghana. Il en est chassé l’année suivante pour avoir soutenu une violente manifestation d’étudiants qui ont trouvé en sa chanson: « Zombie, oh zombie… » leur cri de ralliement contre la junte du dictateur ghanéen.
De retour au pays, il épouse les vingt-sept femmes de son groupe et se remarie avec sa première épouse. Chapeau l’artiste.
Sur la quatrième marche de ce palmarès, j’appelle sa Majesté Mswati III, roi de Swaziland.
67e fils du roi Sobhuza II, il est à l’image de son père et collectionne les femmes et les voitures de luxe.
En février 2014, il a dévoilé l’identité de sa 15e fiancée, une jeune fille de 18 ans nommée Sindiswa Dlamini et candidate à un concours de beauté. Selon le journal « Times of Swaziland », la jeune fille a été choisie par le roi en personne lors d’une cérémonie de danse traditionnelle organisée en son honneur.
Le top 5 de ce challenge, je le dédie au Béninois Salomon Biokou, le grand sage de la ville de Porto-Novo. Il représente pour moi, tous les nombreux polygames mariés à un nombre de femmes compris entre 10 et 15 femmes.
Incontestablement, Papa Salomon compte parmi les personnes qui ont le plus marqué la ville de Porto-Novo, la capitale politique du Bénin. Premier-adjoint du premier maire de la ville pendant des décennies, cet ancien instituteur est tenu en grande estime par les porto-noviens. A sa mort, le 02 octobre 2008, Papa Salomon a 46 enfants et a connu 13 femmes dans sa vie.
Je salue au passage la mémoire de son fils Sébastien Sourou Biokou avec qui j’ai partagé tant et tant de choses.
Le top 6 revient à un Africain exceptionnel. Il s’agit du président sud-africain Jacob Zuma qui représente dans ce palmarès, les polygames mariés à un nombre de femmes compris entre 5 et 10 femmes.
Quatre épouses, un divorce, un veuvage et 21 enfants, le président zuma a été marié a l’actuelle présidente de la commission de l’Union africaine et ancienne ministre des Affaires étrangères de l’Afrique du Sud Nkosazana Dlamini-Zuma, jusqu’à leur divorce en 1998.
Au top 7 de ce palmarès, saluons la mémoire du nigérian Uroko Onoja. Marié à 6 femmes, il a été forcé par ses six épouses d’accomplir son devoir conjugal. Il est tombé sur le champ d’honneur.
Il Ignorait la collusion entre ses six épouses, pendant son absence, pour l´obliger á avoir des rapports sexuels avec chacune d´elles, par ordre décroissant. A son retour il fonce chez la plus jeune et les 5 autres envahissent la chambre. Il succomba au cours de sa mission conjugale. RIP Uroko.
Le top 8 revient au polygame classique, celui qui a entre deux et quatre femmes, tel que le recommande d’ailleurs les préceptes de l’Islam et comme on le rencontre couramment dans les campagnes africaines. Il est ici symbolisé par ce polygame inconnu ou plutôt trop connu de moi puisqu’il n’est nul autre que mon propre père.
Ici avec ma mère en 1950 ;
il a renouvelé cet acte 4 fois
Le top 9 de ce challenge revient aux polygames fantasques représentés ici par le président Mobutu.
Mobutu, alors président du Zaïre, avait célébré son mariage en 1980 avec Bobi Ladawa, l’une de ses ex-maîtresses, peu avant la visite du Pape. Puis quelques temps après, il fait de sa sœur jumelle Kosia son autre compagne. Curieux non ?
Le top 10 c’est le polygame sériel ou le polygame de fait. Le divorce étant partout légal et le remariage aussi, on observe de « de fait » une polygamie « sérielle » ou « successive » rampante.
Au regard de l’évolution des différentes sociétés en Afrique et partout au monde, au rythme où les mariages se font, se défont et se refont, on peut dire que tous les hommes et toute les femmes sont menacés d’y passer. Le top 10 c’est moi, c’est vous et si ce n’est vous, c’est donc votre frère. Serai heureux de connaitre l’avis des et des autres sur cet aspect de la question. Merci
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